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JEAN TANAZACQ
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Epieux
© 2013
  1. EPIEUX


  2.  

J'ai été amené à réaliser, dès 1980, à la demande de divers chasseurs, certains épieux de taille et de forme différentes dont l'exigence était double : solidité et mise en oeuvre rapide.

Pour la solidité, j'ai bénéficié des conseils de Jacques Hettier de Boislambert, alors Président de l'Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier, lequel m'avait expliqué qu'ayant tordu une lame d'épieu dans un gros sanglier, il avait du le renforcer en y soudant du rond à béton. De même, un autre amateur de ce type de chasse, m'a dit avoir vu un fer d'épieu Puma cassé. Mais peut-être était-ce une malfaçon.

Pour la rapidité de mise en oeuvre, la première solution adoptée a été de construire un épieu fixe comme celui de Puma. Mais naturellement le problème du transport se pose alors.

La plupart des gens qui se sont penchés sur cette question, amateurs ou professionnels, l'ont résolue en adoptant le système vis-écrou, mais il n'est satisfaisant en rien. La longueur du bras de levier comparé à la longueur de vis encastrée en fait un système fragile dont, de plus, la mise en oeuvre est longue. Par contre, ce système bénéficie d'un prix et d'une facilité de fabrication très favorables.
L'idéal serait d'adopter un système d'emmanchement rapide comme ceux que l'on trouve sur les baïonnettes. Et dans ce cas, quelque soit le système, le prix de revient est dissuasif s'agissant de très petites séries.

J'ai donc retenu pour l'instant un système simple de douilles, l'un solidaire de la lame, l'autre solidaire de la hampe, qui s'emmanchent sur dix centimètres de long en glissant grassement et qui sont solidarisées par une goupille à verrouillage rapide de façon à obtenir deux fardeaux à peu près équivalents en poids et assez facile à transporter.

Et malgré tout, ce produit est cher, d'où une diffusion difficile.

Quoiqu'il en soit, après avoir réalisé un très grand épieu et un petit, nous avons Nicolas et moi, décidé de supprimer le petit, de réduire la longueur du grand et de n'en plus faire qu'un dont la lame s'inspire directement d'une lance gallo-romaine, provenant d'une fouille proche des Champs Catalauniques, là où Attila a essuyé sa défaite définitive.