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JEAN TANAZACQ
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Couteaux d'exploitation
© 2013
  • COUTEAUX D'EXPLOITATION


Il s'agit d'une collection de couteaux de chasse dont l'orientation va nettement vers l'après-chasse. Autant dire qu'avec eux il n'est pas question de tuer des mammouths.


  • Les couteaux ardennais forment une quasi famille soulignée par la proximité géographique de leurs noms autant que par l'unité des lignes de poignée. Leur esthétique est inspirée de la forme des manches de la hache qui était fixée avec la pelle ronde sur le côté gauche des Jeep US.


Le Mézières est un couteau relativement plus léger et petit que le Tronçay 1, mais néanmoins robuste et s'il est optimisé pour l'après-chasse, il peut à l'occasion être utilisé pour achever des chevreuils et des petits sangliers. Sa pointe plongeante lui confère une trajectoire dégageante lors de l'ouverture des carcasses.

Le Charleville ne diffère du précédent que par un dos légèrement concave à la pointe qui offre une autre esthétique aux amateurs et qui peut aussi bien que l'autre servir à l'après-chasse et au casse-croûte.

Longueur hors tout : 230 mm

Longueur de lame : 120 mm

Largeur de lame : 24 mm

Epaisseur de lame : 5 mm

Montage : sur soie

Poids du couteau : 200 grammes :

 


Le Rocroy : Le besoin d'un tout petit couteau très solide, d'usage général, facile à transporter, y compris dans un sac à main, s'est fait sentir lorsqu'un client et sa femme, en séjour de pêche dans le Yukon sans le soutien d'une organisation, s'est trouvé en difficulté et s'est tiré d'un mauvais pas grâce à l'un de mes couteaux. J'ai donc réduit au maximum un "Mézières" tout en conservant son épaisseur de 5 mm et je l'ai baptisé du nom de Rocroy, en mémoire du 350ème anniversaire de la bataille de Rocroy (1643), qui a été la première victoire militaire de Louis XIV contre les espagnols. La conception de ce couteau venait tout juste de se terminer au moment de cette fête.

Longueur hors tout : 175 mm

Longueur de lame : 80 mm

Largeur de lame : 22 mm

Epaisseur de lame : 5 mm

Montage : sur soie

Poids du couteau : 160 grammes

Le Tendeur est un dérivé de ce couteau, doté d'une lame légèrement plus longue, qui a été réalisé en collaboration avec l'association des tendeurs de grives et son président vers 1994. Ce couteau est destiné à faire "l'entaille dans la ployette pour y insérer le lac".


Le Sedan tient sa forme générale du Rocroy mais possède une lame un peu plus longue (10 cm au lieu de 8) et plus mince (3 mm au lieu de 5), l'objectif étant de réaliser un couteau léger, passe-partout et suffisamment solide pour les usages courants. Son nom a été choisi pour rendre hommage à la première académie militaire de France, sise à la maison des Gros Chiens face au chateau fort des Lamarck, (1609), en quelque sorte l'ancêtre de Saint Cyr.


  • Une collection autre de couteaux légers offre d'autres caractéristiques.


Le Rieze, le plus ancien des petits couteaux est monté sur plate-semelle et dispose d'un seul quillon de garde ; d'une épaisseur de 5 mm, il est robuste et assure sensiblement les mêmes fonctions que le Charleville, malgré une lame légèrement plus courte. Son nom est emprunté à cette petite forêt rabougrie qui pousse difficilement dans les zônes plus ou moins marécageuses, mi toundra, mi taïga de l'Ardenne.


Le Yukon , sur l'incitation de Nicolas, nous avons dessiné un couteau d'après-chasse léger, mince, d'une toute autre esthétique que les "Ardennais", présentant une poignée plus volumineuse et qui, selon les usagers de terrain, leur donne véritablement satisfaction.


Le Tian-Chan conçu, lui aussi, par Nicolas est encore plus léger parce que plus petit. Il a pour objectif de donner une réponse d'après-chasse aux chasseurs de moyen gibier en montagne où le poids est l'ennemi. De lame mince (3 mm), courte (85 mm) et large, c'est l'équivalent en tout petit du Tronçay 5, présentant ou non un crochet tranchant pour ouvrir les carcasses. C'est le plus petit et le plus léger des couteaux d'après-chasse de notre production et les chasseurs qui l'ont expérimenté s'en sont montré satisfait, y compris les dames Dianes. Ce couteau tient son nom du massif montagneux d'Asie où vont tirer certains chasseurs occidentaux.

 

Le Tinée, à l'occasion d'un cadeau de départ,un préfet chasseur a choisi ce modèle,variation plus charpentée du Sedan. Il a reçu le nom d'une rivière, restée sauvage, de l'arrière pays niçois richissime en sites originaux où la géographie physique, la flore et la faune se cotoient en une harmonie exceptionnelle, qu'ont relevé de grands naturalistes, exposées au Musée du Bd RISSO.


Le Bâmiâm , lui procède d'un tout autre état d'esprit. A l'initiative de l'escadron 03-300 Ardennes, basé à Toul, des pilotes de chasse ayant opéré, ou toujours en opération en Afganistan, nous ont demandé de réaliser un couteau de chasse commémoratif de leur unité, laquelle porte le nom d'Ardenne.

Ceci est un honneur pour nous. Après discussion entre ces pilotes et nous, Nicolas leur a proposé ce couteau, d'usage presque équivalent au Tronçay 2, mais plus léger.

J'ai proposé de le baptiser du nom des Bouddhas de Bâmiâm, très grandes et très antiques statues d'influence grecque, détruites à l'explosif par des talibans de très haute culture. Je connaissais ces statues par un ami afgan, lui-même ami intime d'un iranien, de la même promotion que moi à l'INSA de Lyon. D'où ce nom de Bâmiâm.